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Lecture - Dostoïevski

Photo du rédacteur: nathalie manathalie ma

Dernière mise à jour : 20 févr. 2024

L’adolescent

Dostoïevski, traduction par André Markowicz

 

Un de mes romans de Dostoïevski préféré. Je suis assez nostalgique de mes années Dostoïevski, je nourris le rêve d’avoir un jour le temps de relire tous ces livres qu’il a écrit et ceux qui parlent de son œuvre et de sa vie.

 

J’en profite pour vous partager le podcast en 4 épisodes Fiodor Dostoïevski : un écrivain bouleversé, une vie troublée de France Culture que j’écoute et que je ré écoute dans mes grands moments de nostalgie. C’est une de mes madeleines de Proust.

 

N.B. Comme vous le constaterez mon objectif n’est pas de vous proposer une synthèse ni une analyse de ces lectures mais de vous en offrir mes extraits préférés pour, peut-être vous donner envie de les lire.

 



« Peut-être, j’ai très mal fait de m’être mis à écrire : il reste infiniment plus de choses à l’intérieur que ce qui ressort dans les mots. Votre pensée – même mauvaise-, aussi longtemps qu’elle reste en vous, est toujours plus profonde et, en paroles, c’est plus ridicule, plus malhonnête. Versilov m’a dit que le contraire n’arrive que les gens mauvais. Ceux-là, ils ne font que mentir, ils n’ont pas de problèmes ; moi, je m’efforce d’écrire toute la vérité : c’est terrible comme c’est dur ! »

 

«  […] « l’idée », elle restait avec moi, dans son secret constant, et que je ne la leur avais pas livrée. Je mourais sur place quand je me représentais parfois que, le jour où je dirais mon idée à quelqu’un, ce jour-là, d’un coup, il ne me resterait plus rien du tout, si bien que je deviendrais pareil à tous les autres, et, que peut-être, l’idée, je l’abandonnerais ; c’est pourquoi je la préservais, je veillais sur elle et je tremblais de me trahir. »

 

« il y a trois sortes de crapules dans le monde : les crapules naïves, c’est-à-dire celles qui sont convaincues que leur crapulerie est la plus haute des noblesses, les crapules honteuses, c’est-à-dire celles qui ont honte de leur crapulerie, mais qui ont quand même le désir absolu de l’accomplir quoi qu’il arrive et, enfin, les crapules toutes simples, les crapules cent pour cent. »

 

« Mon idée, c’est de devenir Rothschild. J’invite le lecteur au calme et au sérieux.

Je répète : mon idée, c’est devenir Rothschild ; pas simplement riche, mais riche précisément comme Rothschild. Pourquoi, à quoi bon, quels sont précisément les buts que je poursuis – cela, plus tard. D’abord, je me contenterai de prouver que mon succès est garanti par les mathématiques. L’affaire est toute simple, tout le secret tient en deux mots : constance et continuité. »




 

« Mon ami, aimer les gens comme ils sont, c’est impossible. Et pourtant, c’est ce qu’il faut. Et donc, fais-leur du bien, à contrecœur, en te bouchant le nez et en fermant les yeux. Supporte le mal qu’ils te feront, sans te fâcher dans la mesure du possible, « en te souvenant que, toi aussi, tu es un être humain ». »

 

« La gaieté, c’est le trait qui vous livre le plus, pieds et mains liés. Il y a des caractères qu’on met des siècles à pénétrer, or, dès que vous vous mettez à rire, mais vraiment d’une façon sincère, ça y est, tout le caractère est comme au creux de la main. »



 
 
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